mardi 30 avril 2013

Victor Del Arbol : La tristesse du Samouraï


Résumé :

Comme souvent au début des histoires il y a une femme sur un quai de gare au petit matin. Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train de 4 heures en direction de Lisbonne partira sans elle. L’enfant rentrera seul chez son père, appâté par le sabre de samouraï de ses rêves qu’un homme vient de lui promettre. Isabel disparaît pour toujours. Quarante ans plus tard une autre femme a commis un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes. Au cours d’un procès mémorable, quelque temps auparavant, elle a réussi à faire condamner un policier véreux, ouvrant sans le savoir la boîte de Pandore. Elle a été manipulée en raison d’une tragédie ancienne dont elle ignore tout. Les rejetons d’une famille maudite cherchent à lui faire payer quatre décennies de vengeance et de haine. Des premières années de l’après-guerre à la tentative de coup d’état de février 1981, après un détour par les steppes de Stalingrad, la saga familiale est lourde de complots, d’enlèvements, de trahisons. Sous un léger vernis de démocrates, les ex-phalangistes continuent de tirer les ficelles. Les personnages et les situations se répondent, marquant trois générations au fer rouge. Les carences affectives ont transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel.


Mon avis :

Déjà, je n'aurais pas dû le lire juste après le Zafon, car les histoires ont quelques points communs et je les mélangeais un peu.

Parlons maintenant du livre, j'ai beaucoup aimé les intrigues de 3 générations qui s'imbriquent les unes dans les autres. L'auteur a très bien réussi l'intégration de l'histoire dans les 3 époques, et a bien su retranscrire l'état d'âme général de l'Espagne.
J'ai apprécié les différents personnages, leurs caractères, la façon qu'ils avaient de réagir dans certaines situations, et toujours ce dilemme : faut-il mieux taire la vérité ou la dire et craindre d'être haï par ses proches?

L'écriture est fluide, et le livre se lit assez facilement.
Je regrette quand même quelques passages un peu alambiqués et sur lesquels j'ai dû revenir afin de bien comprendre l'histoire.

En bref, un bon polar, mais j'attendrai sa sortie en poche si vous souhaitez l'acheter!

PS : n'oubliez pas d'aller voter pour lui pour le prix polar SNCF!!


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