dimanche 16 juin 2013

Marin Ledun : La guerre des vanités


Résumé :

Tournon, dix mille habitants, petite ville de la vallée du Rhône recroquevillée sur elle-même et balayée par le souffle glacial du mistral.
Immobile, presque éteinte. Jusqu'à ce qu'une série de suicides d'adolescents vienne perturber le fragile équilibre de la cité et libérer les vieux démons qui y sommeillent. Le lieutenant Alexandre Korvine est dépêché sur place pour enquêter. Plus habitué à traquer les dealers et à pratiquer des autopsies qu'à fouiller les placards et feuilleter les albums de famille, il entame rapidement une descente aux enfers.
Trois jours de chasse à l'homme qui voient la ville mourir à petit feu et entraîner ses enfants dans un processus autodestructeur. Trois jours de chaos au cours desquels Korvine, usé, hanté par son propre passé et au bord de l'explosion, se transforme en missionnaire pour tenter de percer le secret qui ronge les parents des suicidés. Un secret en forme de nature morte, composé de portraits en trompe-l'oeil.
Mensonges par omission, suspects commis d'office, vidéos compromettantes et étranges résultats d'analyses médicales. Une guerre que Korvine doit mener seul sans jamais céder un pouce de terrain, quitte à se transformer en bombe humaine au service de la vérité. Là où précisément tout se complique...


Mon avis :

Marin Ledun a le don d'écrire des livres durs... que l'on aime ou que l'on déteste, mais qui ne laissent pas indifférents.

Cette histoire est un vrai casse-tête car pendant tout le livre, on se demande "mais qu'est ce qui pousse ses ado à se suicider???".
Et à la fin, on comprend, mais sans vouloir comprendre...

Personnellement, je n'ai pas tellement accroché au personnage principal. Il est trop antipathique pour que je puisse m'y attacher. Malgré cela, ce livre a un truc qui fait qu'on ne peut pas s'en détacher => on veut savoir.

Marin Ledun a une façon bien à lui d'écrire. 
Son plus : il est incisif, et construit une histoire qui tient la route.
Son moins : c'est justement son style d'écriture et notamment les répétitions qu'il use à outrance. Dans ce roman, c'est la répétition des prénoms des enfants, dans les visages écrasés, c'était le nom des médicaments.

En bref, un bon Marin Ledun, mais faut accrocher au style!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire