lundi 30 décembre 2013

Franck Thilliez : Le syndrome [E]


Edition : Pocket, 2011

Résumé :

Une affaire étrange bouleverse l'été de Lucie Hennebelle, lieutenant de police à Lille où elle vit avec ses jumelles. Un de ses ex-petits amis a perdu la vue en visionnant un court métrage acheté au fils d'un collectionneur décédé. Un film muet, anonyme, mais surtout, un film à la mise en scène malsaine et au scénario énigmatique. Au même moment, le commissaire Franck Sharko, ancien de la Criminelle et analyste comportemental à l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes, Nanterre) suit un traitement par stimulations magnétiques au cerveau à cause d'une schizophrénie tenace. Il cède à l'appel du terrain à la demande de son supérieur et contre l'avis d'Eugénie, la petite fille imaginaire qui le suit depuis la mort de sa femme et de sa fille. Dans le Nord de la France, cinq corps d'hommes impossibles à identifier ont été retrouvés deux mètres sous terre. Mains coupées, dents et yeux arrachés, boîte crânienne tranchée, cerveau disparu, tous en état de décomposition avancé. Alors que Lucie découvre les horreurs que cache le film, un mystérieux Québécois l'informe par téléphone du lien ténu qui existe entre cette bobine et l'histoire des cinq corps. Une seule et même affaire grâce à laquelle Lucie et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier, vont se rencontrer… Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada des années 1950, les deux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu baptisé le syndrome E. Un mal d'une réalité effrayante qui révèle que nous pourrions tous être capables du pire…


Mon avis :

Mais quel est le lien entre l'enquête de Sharko et celle d'Hennebelle ? Entre des corps retrouvés enterrés non identifiables, et un film qui a rendu aveugle l'ex copain de Lucie ?

Et parce que ces enquêtes se coupent, se lient et se complexifient, le livre n'en est que plus prenant.
On le commence sans savoir quand on va pouvoir s'arrêter.
On le lit, on s'accroche, et on n'a plus qu'une seule envie, connaitre la fin.
Et une fois arrivé à la fin, on pleure... car il y a un 2ème tome (dans ma PAL of course, mais que je n'avais pas sur moi au moment crucial...).
D'un autre côté, il est tellement haletant, que faire une petite pause n'a pas été de refus.

Car on suit deux personnages qui s'imprègnent totalement de leur métier, qui ont deux styles complémentaires, qui sont tous les deux réfractaires à l'autorité, et dont un est schizo...
On enquête avec eux sur la vidéo, on essaie de trouver des indices, on avance petit à petit, on imagine les scènes du film (qui nous laissent un goût amer...), et enfin, on croit avoir trouvé la solution...

Bref, à lire, à lire, à lire. J'ai aimé, tout simplement.

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