Donna Leon : Mort à la Fenice

Edition : Points, 2000

Résumé :

Les amateurs d'opéra sont réunis à la fenice de Venise où ce soir-là, Wellauer, le célébrissime chef d'orchestre allemand, dirige La Traviata.

La sonnerie annonçant la fin de l'entracte retentit, les spectateurs regagnent leur place, les musiciens s'installent, les brouhahas cessent, tout le monde attend le retour du maestro. Les minutes passent, le silence devient pesant, Wellauer n'est toujours pas là... il gît dans sa loge, mort. Le commissaire Guido Brunetti, aussitôt dépêché sur les lieux, conclut rapidement à un empoisonnement au cyanure.

Le très respecté musicien avait-il des ennemis ? Dans les coulisses de l'opéra, Guido Brunetti découvre l'envers du décor.

Mon avis :

Mon 1er Donna Leon, qui se situe dans une ville qui me fait rêver.
Que demander de plus ?
Peut-être un peu plus d'intrigue et de surprises...

Résumons un peu ce livre : Guido Brunetti doit résoudre l'empoisonnement par cyanure d'un grand chef d'orchestre.
Pour cela, il dispose d'un chef tyrannique, d'une partie de son équipe un peu fainéante, d'une famille aimante et soucieuse de sa réussite, et d'un excellent flair.
Avec en fond sonore La Traviata, et en fond visuel Venise.

Cependant, petite déception... Ce livre est dans la lignée des Agatha Christie : il suit une ligne directrice, les règles du polar sont toutes là et dans le bon ordre.
Ce roman manque cruellement de spontanéité et parfois de fluidité.
Même si l'environnement et le sujet sont plaisants, je n'ai malheureusement pas plus accroché que ça à l'histoire.
Et le comble, j'avais deviné dès le début qui était à l'origine de l'empoisonnement...

Bref, pour les amateurs de gentil, allez-y. Pour les autres, passez votre chemin...