samedi 20 décembre 2014

Cesare Battisti : Avenida Revolucion



Edition : Rivages Noir, 2004

Résumé :

Antonio Casagrande a trente-cinq ans. Comptable dans une biscuiterie de Milan, il rêve d'évasion et d'écriture. En attendant il remplit tous les bulletins de participation à des jeux qui lui tombent sous la main. Et voilà que la chance lui sourit : il gagne un voyage en Amérique à bord d'un camping-car. Lorsqu’Antonio débarque à Mexico, il fait des rencontres bizarres, mais c'est aux abords de Tijuana, à la frontière avec les États-Unis, que les événements se précipitent. Commencent alors les tribulations d'Antonio parmi les exclus qui hantent l'Avenida Revolución et cherchent quotidiennement (et vainement le plus souvent) à franchir ce mur frontière les séparant du pays des gringos. Cesare Battisti connaît bien Tijuana, ayant lui-même vécu au Mexique. À la fois noir et onirique, ce roman est en partie le fruit de son expérience. Un récit à l'humour ravageur sur le désenchantement politique et sur l'art de la fiction.


Mon avis :

Je me suis totalement identifiée au personnage sur le début du livre. Petite comptable dans une entreprise française, je retrouvais parfaitement cette envie d'évasion par rapport au quotidien un peu morne que l'on peut avoir...
La suite apporte plein de promesses, un voyage entre le Mexique et les Etats-Unis, des rencontres folles, et des aventures improbables.
C'est ce dernier point qui m'a destabilisée et un peu sortie du rythme du livre.

L'histoire en effet dérive totalement et devient quelque peu louffoque.
Parfois, je ne savais pas si le personnage était dans le monde réel ou si c'était son imagination. Et la fin ne m'a pas du tout rassurée, car pour tout avouer, je ne l'est pas tellement comprise...

Peut-être que l'imagination me fait parfois défaut, mais pour le coup, je suis restée hermétique à l'évasion proposée par l'auteur...

Bref, je n'ai pas accroché...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire