Edition : Folio, 1998
Résumé :
Deux romanciers, amis-ennemis, partenaires au sport et adversaires dans les lettres... À l'un, Gwyn Barry, tout sourit, la gloire littéraire et le bonheur conjugal - tout sauf le talent. Pour l'autre, Richard Tull, rien ne va plus : il se racornit, malheureux en amour et maltraité par la vie. Du canular anonyme au tueur à gages en passant par la séduction de l'épouse et l'article au vitriol, il envisage diverses solutions pour attaquer le bonheur de ceui qui n'en mérite pas tant. L'intrigue serpente dans le milieu interlope des gangs londoniens, puis rebondit lors d'une drolatique tournée promotionnelle aux États-Unis. Mais comment blesser un ennemi sans se blesser soi-même ? Et comment le lecteur doit-il accueillir cette information, mystérieuse et changeante, qui «arrive la nuit» ?
Mon avis :
Gwyn et Richard sont (presque) amis, et tous les deux écrivains. Sauf que Gwyn a réussi et que Richard peine à s'en sortir.
Et le pire de tout, c'est que Gwyn a une vie de rêve, une belle maison, une femme sublime et aristocrate, alors que Richard paie difficilement ses factures et doit se contenter d'écrire dans une revue inconnue.
Ce dernier décide alors de se venger de Gwyn, et de récupérer la vie qu'il aurait dû avoir.
Martin Amis nous plonge dans l'univers acide de l'écriture et des écrivains.
On imagine parfaitement la frustration qui étreint Richard, son désir de vengeance ainsi que la difficulté que cela doit être de percer dans le monde littéraire.
D'autant plus quand on se rend compte que la personne pour laquelle tout réussi a écrit des livres assez basiques mais que le public adore.
Assez gros pavé (688 pages), j'ai eu beaucoup de mal à me décider à le lire. J'avais peur de me lasser, et personnellement, je ne trouve pas la couverture très attirante (je marche énormément sur le plaisir visuel de la couverture).
Malgré quelques longueurs, mais très peu, j'ai bien apprécié ce roman. Le sujet est très intéressant, et j'ai beaucoup aimé être plongé dans le monde des écrivains, de connaitre leurs doutes, de voir leurs espérances.
Je ne peux que le conseiller, mais ayez du temps pour pouvoir le lire tranquillement et de façon suivie.
Et le pire de tout, c'est que Gwyn a une vie de rêve, une belle maison, une femme sublime et aristocrate, alors que Richard paie difficilement ses factures et doit se contenter d'écrire dans une revue inconnue.
Ce dernier décide alors de se venger de Gwyn, et de récupérer la vie qu'il aurait dû avoir.
Martin Amis nous plonge dans l'univers acide de l'écriture et des écrivains.
On imagine parfaitement la frustration qui étreint Richard, son désir de vengeance ainsi que la difficulté que cela doit être de percer dans le monde littéraire.
D'autant plus quand on se rend compte que la personne pour laquelle tout réussi a écrit des livres assez basiques mais que le public adore.
Assez gros pavé (688 pages), j'ai eu beaucoup de mal à me décider à le lire. J'avais peur de me lasser, et personnellement, je ne trouve pas la couverture très attirante (je marche énormément sur le plaisir visuel de la couverture).
Malgré quelques longueurs, mais très peu, j'ai bien apprécié ce roman. Le sujet est très intéressant, et j'ai beaucoup aimé être plongé dans le monde des écrivains, de connaitre leurs doutes, de voir leurs espérances.
Je ne peux que le conseiller, mais ayez du temps pour pouvoir le lire tranquillement et de façon suivie.
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