dimanche 31 juillet 2016

Alexander McCall Smith : De l'importance d'avoir sept ans




Édition : 10/18, 2015

Résumé :

Rien n'est plus important pour un enfant de six ans que la perspective d'en avoir sept. Bertie, le petit prodige du 44 Scotland Street, est impatient de se libérer des occupations absurdes de son enfance - la psychothérapie, les cours d'italien et de saxophone - pour passer aux choses sérieuses, à savoir jouer au rugby, aller camper... C'est oublier sa mère, la redoutable Irene, qui compte bien poursuivre le programme éducatif de son fils. Tandis que Matthew se débat dans les affres de la paternité, Angus et Domenica s'embarquent pour le voyage de leur vie en Italie. Mais le syndrome de Stendhal, endémique à Florence, s'apprête à faire une nouvelle victime...


Mon avis :

Bertie n’a de cesse de vouloir se libérer du joug de sa mère.
A presque 7 ans, il rêve d’avoir des amis normaux et des activités banales. En un mot, il souhaite juste s’amuser.
Avec la naissance d’Ulysse, son petit frère qui ressemble étrangement à son ancien psychothérapeute, il pensait que sa mère le laisserait un peu tranquille, mais c’est sans compter sa pugnacité…

Matthew, quant à lui, après son mariage avec Elspeth, va devenir papa. Fini les pantalons framboises, bienvenu dans les préparations d’une nouvelle vie de père.

Enfin, Domenica, Angus et Cyril s’envolent pour l’Italie, et découvrent avec une joie toute particulière ce pays si magnifique.


Quel plaisir de me plonger dans cette lecture…
Je m’y sens comme dans une grande famille, j’éprouve énormément de joie à retrouver tous ces personnages, même si j’ai quelques préférences et tout particulièrement Bertie.

Alexander McCall Smith a créé un petit bonhomme hyper attachant, et extrêmement intelligent. J’adore le décalage existant entre ses rêves d’enfant et ceux que sa mère a pour lui. On compatit aisément à sa douleur d’avoir une maman totalement obstinée et aveugle aux désirs de son fils.

Ce roman me fait rêver d’Edimbourg, me rappelle l’atmosphère envoûtante de cette ville qui est si particulière.

Très bien rythmé, composé de petits chapitres de 2-3 pages maxi, on navigue d’un personnage à un autre avec sourire.

La seule frustration : que le livre s’arrête aussi rapidement.

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