dimanche 9 avril 2017

Umberto Eco : Numéro zéro


Edition : Le Livre de Poche, 2016

Résumé :

En 1992, à Milan, un groupe de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu’on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.

Ils fouillent dans le passé pour mettre en page leur « numéro zéro », et c’est le présent qui leur saute au visage…

« L’ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d’un journaliste d’investigation paranoïaque ? Mais alors, pourquoi le retrouve-t-on assassiné un beau matin ?

Attentats, tentatives de coups d’Etat, empoisonnements, complots, stratégie de la manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où est le faux ?


Mon avis :

Un nouveau quotidien doit sortir prochainement. Afin de le préparer, 6 journalistes réfléchissent aux différents thèmes qu'ils peuvent traiter, et créent le numéro zéro.
Un des journalistes est assassiné alors qu'il fouillait dans le passé de Mussolini. Mais a-t-il été tué par rapport à ce sujet ou autre chose ? Et est-ce que les autres journalistes sont menacés ?

Oh, belle déception par rapport à la 4ème de couverture pourtant alléchante. Je n'ai pas du tout accroché à ce roman.
En effet, le livre a du mal à démarrer. Il y a beaucoup des tergiversations autour du journal et des journalistes avant d'entrer dans le vif du sujet. Et quand on y arrive enfin, c'est presque la fin du roman...
Toute la partie sur Mussolini est intéressante, j'ai découvert énormément de choses, et j'ai pu aller constater que les photos étaient vraiment sur internet ! Par contre, l'histoire se perd dans les détails et les noms, et j'ai parfois été un peu perdue.

J'ai l'impression que le roman a juste été effleuré, sans vraiment être poussé jusqu'au bout. 
La fin se termine sans réellement se terminer, la vie reprend normalement comme si de rien n'était.

C'est un livre que je ne conserverai pas dans ma bibliothèque...

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